Lutte contre les nuisibles - Royan
Lutte contre les nuisibles
Dans les zones habitées, la prolifération de certaines espèces peut causer des nuisances ou présenter un risque pour les populations.
La Ville de Royan intervient sur l’espace public et vous partage quelques recommandations :
- Les Pigeons et les Rongeurs : Il est interdit d’apporter de la nourriture et de laisser des aliments sur le sol.
- Les Chenilles processionnaires : Installez des Écopiéges® sur les pins au début de l’hiver et des nichoirs pour attirer des prédateurs comme les mésanges.
- Le Frelon asiatique : Soyez vigilants avant de réaliser des travaux ou d’entretenir votre jardin. De juin à novembre, vous disposez d’une aide de 50€ pour la destruction des nids.
- Le Moustique tigre : Signalez vos observations. Pensez à supprimer, couvrir ou vider les objets contenant des eaux stagnantes (pots, vases, récipients, gouttières…).
- Le Capricorne asiatique, le Charençon rouge du palmier et le Papillon du palmier : Signalez vos observations. La lutte contre certaines de ces espèces est parfois rendue obligatoire.
La Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA) propose aussi des actions pour lutter contre les moustiques, les chenilles processionnaires et le Frelon asiatique.
Contact : 05 46 22 19 20 - contact@agglo-royan.fr
Chaque année, au printemps (d’avril à juin), il n’est pas rare d’observer un spectaculaire nuage d’insectes en vol ou une grappe de plusieurs milliers d’individus agglutinés autour d’une branche.
Ce phénomène correspond au moyen qu’ont les abeilles de quitter leur colonie d’origine (si elles sont trop nombreuses, manquent de ressources ou sont dérangées) pour s’installer dans un nouvel environnement.
Il s’agit d’un moment délicat ou les abeilles sont exposées aux paramètres extérieurs (intempéries, prédateurs…) et vivent uniquement sur les ressources qu’elles ont emportées. Elles restent peu de temps sur le même support (24 à 48h) et chargent des éclaireuses de repérer leur futur abri (ruche, cheminée, cavité…).
Lorsque l'essaim n'est pas encore installé et qu'il existe une grande proximité avec un lieu fréquenté, une intervention peut rapidement être programmée. Dans la majorité des cas, l'essaim récupéré est alors placé dans une ruche au profit d'un apiculteur local.
Pour signaler un essaim, prenez contact avec le Service Environnement ou rapprochez-vous directement d'apiculteurs collecteurs :
Site Internet du Syndicat Apicole de la Charente-Maritime
Groupement de Défense Sanitaire Apicole de Charente-Maritime
Les adultes de ce coléoptère, originaire d’Asie du Sud-Est, sont reconnaissables par leur couleur allant du brun orangé au noir, en passant par le rouge avec des taches noires (nombre et taille variables) sur le thorax. Ils sont relativement grands et mesurent de 19 à 42 mm de long pour une largeur de 8 à 16 mm.
Comme beaucoup de charançons, son rostre (pièce buccale allongée) est caractéristique des adultes. Chez le mâle, il présente une série de petits poils bruns à son extrémité alors qu'il est glabre chez la femelle. Les œufs sont jaune clair et d'une taille d’environ 2,5 mm de long. Les larves sont de couleur blanchâtre et sans patte. Elles possèdent une capsule céphalique très dure et arrondie, de couleur sombre. À maturité, les larves mesurent de 36 à 47 mm de long et de 15 à 19 mm de large. Les nymphes varient de 27 à 40 mm de longueur et de 13 à 16 mm de largeur.
Symptômes de sa présence :
Les larves de Charançon rouge occasionnent des dégâts très importants qui conduisent à la mort du palmier infesté. L’infestation n’est pas visible les premiers temps ce qui rend sa détection souvent tardive, seulement lorsque des encoches apparaissent sur les feuilles ou que la couronne commence à s’affaisser.
Il peut potentiellement infester toutes les espèces de palmiers, mais il n’a pour l’instant été observé en France que sur les espèces de Phoenix canariensis, de Phoenix dactylifera, ainsi que quelques Washingtonia sp..
Si la confusion des adultes du Charançon rouge avec d’autres insectes de la faune européenne est impossible, les cocons peuvent ressembler à ceux du Papillon palmivore. Une confirmation peut être réalisée par des services spécialisés comme ceux de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine.
Les fibres du cocon du Papillon palmivore sont enroulées longitudinalement, de la soie est présente à l’intérieur et les cocons sont disposés dans des galeries. Les fibres du cocon du Charançon rouge sont quant à elles disposées à la façon d’une « bobine de fil » et les cocons plutôt positionnés à la base des palmes.
Une vigilance particulière est à porter sur les approvisionnements en végétaux - le Charançon rouge du palmier est très présent dans le sud de la France (PACA, Corse et dans une moindre mesure Occitanie) et dans de nombreux pays du pourtour méditerranéen dont des pays producteurs proches (Italie, Espagne, Portugal).
Toute suspicion est à signaler au Service Environnement pour communication à :
DRAAF Nouvelle-Aquitaine Service régional de l'alimentation
Unité santé des végétaux
sral.draaf-nouvelle-aquitaine@agriculture.gouv.fr
Tel : 05 56 00 42 00
FREDON Nouvelle-Aquitaine
contact@fredon-na.fr
Tel : 05 46 50 26 86
La lutte contre ces organismes nuisibles réglementés est l'affaire de tous.
Si les chenilles processionnaires peuvent causer des dégâts sur des pins jeunes ou vieillissants, elles sont surtout connues pour leurs poils urticants.
En cas de contact, les symptômes sont généralement bénins. Il convient toutefois de rester vigilant lors de manipulation, de projections sur le visage ou d’ingestion par un animal de compagnie. Si des symptômes apparaissent, il faut consulter un professionnel de santé sans tarder !
Quelques conseils pratiques pour agir ensemble :
Si la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA) est compétente pour lutter contre cette espèce, l’interdiction des traitements par voies aériennes limite les actions à grande échelle. Les particuliers peuvent agir sur leur propriété en :
- favorisant la diversité et le renouvellement des arbres
- installant des nichoirs pour attirer des prédateurs comme les mésanges ou la huppe
- pratiquant l’échenillage afin de retirer les nids et les individus dans les arbres (d’octobre à février)
- posant des éco-pièges pour capturer les chenilles pendant leur procession (installation en janvier et retrait début juin)
- informant les proches et les voisins de la présence potentielle de nids ou de chenilles
Ce frelon effectue son cycle biologique des mois de février/mars aux mois de novembre/décembre. En hiver, les nids sont abandonnés et ne sont jamais réutilisés d’une année sur l’autre.
Avant d’effectuer des travaux d’entretien sur vos toitures, vos arbres, vos haies, ou encore d’ouvrir un garage ou un abri de jardin, prenez le temps d’observer si ces insectes n’ont pas fondé une colonie.
Du 1er juin au 30 novembre, la Ville de Royan propose une aide de 50€ pour la destruction des nids (dispositif soumis à un règlement). Il est impératif d’effectuer un signalement auprès de la mairie avant de faire intervenir un professionnel !
Pour signaler un nid et effectuer une demande de destruction, contacter le Service Environnement (26, rue Henry Dunant - 05 46 22 62 02) -Règlement et description du dispositif d’aide aux particuliers
Informations complémentaires sur la lutte contre le Frelon Asiatique sur le site de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel.
Quid du piégeage des individus ?
Recommandé par certains, de février à mai pour la capture des fondatrices, l’efficacité du piégeage reste encore à démontrer. Ce type de dispositif nécessite un contrôle quotidien et la capture de quelques individus ne garantit en rien l’effondrement du nombre de colonies. Malgré des astuces permettant d’éviter la capture d’autres insectes, il n’existe à ce jour aucune solution véritablement sélective. Pensez surtout à ne pas laisser vos pièges activés toute l’année.
La CARA vous offre l’opportunité de récupérer un piège et de participer à la capture des reines fondatrices.
Pour participer aux campagnes de capture :
CARA, Pôle Equipements et Logistique - Espaces Naturels Sensibles : 05 46 22 19 20 - contact@agglo-royan.fr
En cas de piqûre par un insecte :
En fonction de la douleur et de la gravité de la situation (réaction toxique ou allergique), consultez rapidement un médecin ou rapprochez-vous des services d’urgences hospitalières.
Fiche sur le Frelon Asiatique - Inventaire National du Patrimoine Naturel
« Groupe SOS Serpents » de Nature Environnement 17 - Téléphone : 09 78 31 58 50
Il a pour but de répondre aux personnes qui se retrouvent face à un serpent dans leur jardin ou leur habitation, et, si besoin, d’intervenir pour capturer et déplacer l’animal. Ceci permet également d’aider le serpent qui se trouve dans une situation stressante, hors de son milieu naturel.
Le groupe est composé de salariés et bénévoles de NE17 qui sont formés sur l’identification, l’écologie et la manipulation des serpents de France. Ces personnes sont qualifiées pour vous répondre et vous rassurer.
Si nécessaire, elles sont aussi autorisées à capturer et déplacer les serpents, qui sont intégralement protégés par la loi. Il est donc interdit de les manipuler sans autorisation des services de l’État. De plus, la manipulation sans connaître ces animaux expose au risque de morsure.
Plus d'informations au sujet du « Groupe SOS Serpents » sur le site internet de Nature Environnement 17.
Page Facebook du « Groupe SOS Serpents » de Nature Environnement 17
Source : Nature Environnement 17
Sur l’ensemble de notre territoire, la lutte contre les moustiques est assurée par le Conseil Départemental de la Charente-Maritime.
Le Service de Démoustication pilote des actions de surveillance et de réalise des traitements préventifs anti-larvaires. C’est le cas sur Royan, en particulier à proximité des marais. En centre-ville, les vides sanitaires des immeubles peuvent aussi constituer des gîtes larvaires et sont traités à l’initiative des syndicats de copropriétaires.
Pour en savoir plus sur les moustiques, l’action du Département et obtenir des conseils pratiques, consultez le site du Service Démoustication de la Charente-Maritime ou utilisez l’application « i Moustique ».
Chacun peut agir en respectant quelques consignes :
- vider 1 fois par semaine ou mettre du sable dans les soucoupes de pots de fleurs,
- protéger les récupérateurs d’eau avec un couvercle, ou à défaut renouveler au moins 1 fois par semaine,
- nettoyer régulièrement les gouttières, les regards et les siphons qui évacuent les eaux de pluie,
- mettre à l’abri tous les récipients et objets inutilisés qui peuvent contenir de l’eau.
En Nouvelle-Aquitaine, il existe une surveillance renforcée concernant le Moustique tigre (petit moustique rayé noir et blanc, qui pique même en journée).
Le Moustique tigre est présent dans tous les départements de la Nouvelle-Aquitaine (hormis la Creuse). Il fait l’objet d’une surveillance renforcée de la part de l’ARS et de Santé publique France car il peut, dans certaines conditions, être vecteur des virus de la dengue, du chikungunya et du zika.
Ces maladies sévissent à plusieurs endroits du globe. Elles peuvent être importées par des voyageurs porteurs du virus. Si le Moustique tigre pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes. Ce pourrait être le début d’une épidémie.
Des gestes simples pour éviter sa prolifération et se protéger
Pour lutter contre ce risque et contre la nuisance du Moustique tigre, des gestes simples sont à adopter dès le printemps et jusqu’en novembre.
Chacun, en adoptant des gestes simples, peut contribuer à éviter la prolifération du Moustique tigre. Chaque femelle pond environ 200 œufs. Au contact de l’eau (même en petite quantité), ils donnent des larves. C’est là qu’il faut agir : COUPEZ L’EAU AUX MOUSTIQUES !
Le Moustique tigre (de son nom scientifique Aedes albopictus) est un moustique urbain qui se déplace peu : il vit dans un rayon de 150 m… le moustique qui vous pique est donc né dans votre quartier !
Si l’ensemble du voisinage applique les bons gestes, c’est tout le quartier qui peut espérer un été plus tranquille !
PARTOUT, même dans le moindre petit creux de bâche, SUPPRIMEZ LES EAUX STAGNANTES où le moustique pond et prolifère.
Téléchargez et partagez la Check List des gestes anti-moustiques !
Consultez la liste des Questions/Réponses fréquentes
Participez à la surveillance du Moustique tigre
Comme de nombreuses espèces de moustiques coexistent, on peut parfois les confondre. Voici quelques indices pour bien reconnaître le Moustique tigre :
- Il est tout petit (environ 5mm, soit plus petit qu'une pièce de 1 centime, ailes et trompe comprises)
- Il a des rayures noires et blanches (pas de jaune) sur le corps et les pattes
- Il vit et pique le jour (ce n'est pas lui qui vous empêche de dormir !)
- Sa piqûre est douloureuse
Signalez sa présence
Vous avez reconnu le Moustique tigre ?
Voyageurs, protégez-vous, protégez-nous !
Vous êtes en partance ou de retour d’une zone où des cas de dengue, chikungunya ou zika ont été signalés ? Durant votre séjour et à votre retour en Métropole, évitez les piqûres et restez attentif à tout symptôme.
- Portez des vêtements couvrants et amples
Ce sont des mesures très efficaces pour réduire l’exposition aux piqûres. Veillez à bien protéger les pieds et chevilles. L’imprégnation des vêtements par des insecticides renforce cette protection !
- Utilisez des produits anti-moustiques
Ils contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer : à appliquer sur toutes les parties découvertes du corps (sauf muqueuses et lésions cutanées étendues) et à renouveler régulièrement.
Des précautions d’emploi sont à respecter notamment chez l’enfant et chez la femme enceinte. Pour les jeunes enfants, employez en priorité une moustiquaire de berceau et des vêtements couvrants.
- Protégez-vous à l’intérieur de votre habitat
- Equipez les portes et fenêtres de moustiquaires
- Utilisez des répulsifs comme les diffuseurs électriques
- Les moustiques n’aiment pas les endroits frais, la climatisation est un bon moyen de protection individuelle
- Utilisez les tortillons fumigènes à l’extérieur de l’habitat
À votre retour, et durant 15 jours, restez vigilant à l’apparition de fièvre brutale, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête, larmoiements, éruption cutanée avec ou sans fièvre. Si vous ressentez ces symptômes, consultez rapidement un médecin en évoquant votre retour de voyage.
Si vous êtes enceinte, évitez de voyager dans des zones où le moustique est présent. Le virus zika peut engendrer de graves anomalies du développement cérébral chez l’enfant.
Pour en savoir plus sur le Moustique tigre, son développement, le risque sanitaire, sa surveillance ou découvrir d’autres conseils pour se protéger et lutter, consultez le site de l'ARS Nouvelle-Aquitaine.